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Mandalas, Union d’Enseignement et de Beauté

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Écrit par Éditeur VOPUS   

Mandala est un terme d'origine sanscrite, qui signifie diagramme, cercle ou représentation symbolique dans lequel est représenté le cosmos, la création, les forces de la nature exprimées dans la vie, le mandala étant une expression de la relation existant entre l'être humain et l'univers.

 

Le V.M. Samael Aun Weor, nous instruit en nous disant dans l'œuvre "LE CINQUIÈME ÉVANGILE" :

 

"L'homme est contenu dans la Nature et la Nature dans l'homme ; si nous ne découvrons pas les Lois de la Nature à l'intérieur de nous-mêmes, nous ne les découvrirons jamais en dehors de nous-mêmes. Si nous ne découvrons pas les Mystères de la Vie et de la Mort à l'intérieur de nous-mêmes, nous ne les découvrirons pas à l’extérieur de nous-mêmes non plus. L’heure est venue que nous nous efforcions de connaitre quelque chose de nous-mêmes ..."

 

 

Les formes basiques les plus utilisées dans les mandalas sont : des cercles, des triangles, des carrés et des rectangles. Le cercle représente le cosmos, l'infini ; le triangle représente le pouvoir créateur de la nature ; et les carrés et les rectangles les quatre éléments de la nature.

Les mandalas peuvent être créés sous une forme bidimensionnelle ou tridimensionnelle. Par exemple, en Inde, il y a un grand nombre de temples réalisés en forme de mandalas. Les dessins sont très variés ; mais ils maintiennent des caractéristiques similaires : un centre et des points cardinaux contenus dans des cercles et disposés avec une certaine symétrie.

 

 

Bien que l'origine des mandalas puisse être trouvée en Inde, nous ne devons pas oublier que la majorité des cultures possèdent des configurations mandaliques ou mandaloïdes, fréquemment avec une intention spirituelle : la mandorle (amande) de l'art chrétien médiéval, certains labyrinthes sur le pavé des églises gothiques, les rosaces de vitrail dans ces mêmes églises; les hiéroglyphes merveilleux dans les temples égyptiens, les codex et les gravures Aztèques et Mayas ; les diagrammes des Indiens d'Amérique du nord, etc....

 

Cela nous montre que toutes les cultures du monde ont donné une importance spéciale aux formes mandaliques comme moyen d'expression et en même temps d'intériorisation au monde spirituel et intime ou interne de l'être humain.

 

Cette universalité des mandalas a fait que le psychiatre et écrivain Carl Gustav Jung les privilégiait comme expressions probables de ce qu'il a nommé l’inconscient collectif.

 

Carl Jung a initié l'étude des mandalas à partir de sa rencontre avec l'orientaliste W. Wilhem. Selon Jung, le mandala est une expression de l'inconscient. Et par la suite, il a utilisé le mandala comme instrument thérapeutique.

 

Carl Jung a écrit : " Les mandalas sont tous basés sur la quadrature du cercle. Son motif basique est la prémonition d'un centre de la personnalité, une espèce de point central à l'intérieur de la psyché, auquel tout est rattaché, grâce auquel tout est ordonné et qui est en lui-même une source d'énergie. L'énergie du point central se manifeste dans la compulsion presque irrésistible à se convertir en ce que l'on est, et c’est ainsi que tout organisme est poussé à assumer la forme qui est caractéristique de sa nature, quelles que soient les circonstances. Ce centre ne sent ou ne considère pas l'ego, mais c'est plutôt comme le self (le soi-même). Bien que le centre soit représenté comme le point le plus interne, il est entouré par une périphérie qui contient tout ce qui appartient au self. Les opposés assortis qui configurent la totalité de la personnalité. Cette totalité comprend la conscience en premier lieu, ensuite l’inconscient personnel et finalement un long et indéfini segment de l’inconscient collectif dont les archétypes sont communs à toute l'humanité ".

 

Selon Jung, la majorité des mandalas créés par les personnes ont un caractère intuitif et exercent une influence sur l'inconscient au travers de son contenu symbolique.

 

 Dans les diverses techniques et traditions des mandalas, l'une de celles qui impactent le plus par sa beauté, son assiduité et son enseignement est celle des mandalas de sable.

 

Antique tradition pratiquée par les moines bouddhistes du Tibet depuis les temps lointains. Elle consiste à faire un mandala avec des grains de sable colorés, ensuite il est sanctifié et détruit comme partie d'un rituel. Ces mandalas nécessitent une grande assiduité pendant des jours ou des semaines ou même des mois d’intense concentration, minutie et paix pour être construits. Traditionnellement, on utilise de petites pierres de couleur et non du sable teint.

 

Après la sanctification du mandala, les moines le détruisent. La destruction est parfois structurée et parfois désordonnée. Cela se termine comme symbole que tout dans la vie est transitoire et rien ne demeure, tout passe.

 

 

Dans le livre "LE COLLIER DU BOUDDHA" du V.M. Samael Aun Weor, nous trouvons :

 

"L'état intellectuel commun et courant de la vie quotidienne n'est pas tout, le livre tibétain des morts nous dit :“ O noble fils, écoute avec attention et sans te distraire. Il y a six états transitoires de Bardo (état de transition) qui sont : l'état naturel du Bardo durant la conception ; le Bardo de l'état des rêves ; le Bardo de l'équilibre statique dans la méditation profonde ; le Bardo du moment de la mort ; le Bardo de l'équilibre et de l'expérience de la réalité, et le Bardo du processus inverse de l'existence Samsarienne. Ainsi sont les six états ... ”

Avec ce terme exotique Bardo, les initiés tibétains définissent intelligemment ces six états de conscience différents, distincts, à l'état routinier intelligent commun et courant de la vie quotidienne.

 

Toute personne qui meurt doit expérimenter trois Bardos : Le Bardo du moment de la mort, le Bardo de l'expérience de la réalité et le Bardo de la recherche de la renaissance.

 

Il existe quatre états de la matière à l'intérieur desquels se développent les mystères de la vie et de la mort.

 

Il existe quatre cercles, quatre régions, à l'intérieur desquelles sont représentés tous les mondes et les temps de la matière dans un état minéral, matière dans un état cellulaire, matière dans un état moléculaire, matière dans un état électronique. Ce sont les quatre vieux mondes : l'enfer, la terre, le paradis et le ciel. "

 

 

Mandalas, Unión De Eseñanza y Belleza
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