La Mythologie Nordique |
Écrit par Éditeur VOPUS | |||||
LA MYTHOLOGIE NORDIQUE1.- INTRODUCTION ET
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Les raisons pour lesquelles le peuple Viking a atteint sa splendeur à ce moment-là n’est pas très claire, mais deux raisons peuvent aider à l’expliquer :
D’une part, c’est un peuple de navigateurs sur des mers fouettées continuellement par de terribles tempêtes. Ceci fait qu’ils développèrent, bien mieux que d’autres peuples, l’art de la navigation et parvinrent à construire des bateaux supérieurs à ceux des autres peuples européens, ce qui leur permit d’ouvrir des routes commerciales en passant par les principaux fleuves navigables d’Europe et de Russie occidentale et de coloniser des terres inexplorées jusqu’alors: comme des parties du nord-est de la Russie, de l’Islande, du Groenland –où ils fondèrent des villes- et même «Erik le Rouge» qui parvint à marcher sur l’Amérique (au niveau de la péninsule du Labrador) 500 ans avant Christophe Colomb.
Comme exemple de son amour pour la mer et l’aventure, recueillons-nous sur le poème Viking suivant :
Je peux chanter ma propre histoire,
parler de mes voyages, et comme j'ai souvent souffert des
temps de navigation difficile et des jours de grande inquiétude ;
des manques amers souvent dans de nombreux ports,
Et j'ai appris souvent que c’est une demeure difficile
un bateau dans la tourmente, quand arrivait mon tour
dans l’âpre nuit de vigie à la proue du navire
à regarder passer les falaises. Souvent, mes pieds furent prisonniers
de la glace dans des chaussures gelées,
torturé par le froid, dominé par l'angoisse
mon cœur tourmenté, aspirant à une aide
Mon esprit fatigué de marin... ... Et encore une fois de plus
Le sang dans mon cœur une autre fois de plus
m'incite à le tenter les vagues salées jouent ;
La mer semblable à des montagnes, il me presse de nouveau
L'élan de mon cœur à visiter des terres nouvelles
à entreprendre un nouveau voyage, sur des mers plus lointaines...
à connaître d’autres gens
(Le marin : Exeter book)
(Le poème se lit dans un sens, c'est-à-dire, la première ligne de la colonne gauche et ensuite celle de droite. S'il est écrit de cette manière c’est pour respecter l’original, puisque c’était écrit ainsi dans l'ancienne langue Nordique.)
D'autre part, les mythes et les légendes qui se basent sur leur culture ont un caractère héroïque, guerrier et aventureux, tellement extraordinaire qu'en interprétant ces mythes d'une manière "exotérique", naturellement, cela encourage l'aventure et la conquête : ils arrivent à piller les principales villes de l'Angleterre, du nord de l'Allemagne, Paris, il y a même des récits à propos d'un assaut à Séville où ils sont rejetés par les maures, alors présents en Espagne (bien qu'il faille dire aussi, que beaucoup d'historiens commencent à penser que dans ces récits sur les assauts, il y a plus de légende que de réalité).
Il n’y a pas de doute que ces mythes, de caractère héroïque et guerrier tellement extraordinaire, devaient être compris de manière ésotérique, comme le chemin du guerrier en lutte contre lui-même. Mais comme cela arrive toujours par ces temps déjà tellement dégénérés, seuls quelques-uns étaient capables de lire le message occulte.
En dépit de tout cela, les historiens sont de plus en plus nombreux à penser que le peuple Viking était un peuple cultivé qui connaissait et aimait écouter ces mythes, il y avait en ces derniers de la valeur, de la poésie, et un quelconque mystère...
Déterminer l'origine de ces mythes et de ces légendes n'est pas facile. Ayant été transmis oralement, de génération en génération, quelles que soient les dates qu'aujourd'hui la science leur assigne (on parle des VIII ou IXème siècles), ce sont de simples spéculations.
Aujourd'hui, à la lumière de la Gnose, nous pouvons dire que leur origine descend de la nuit terrible des siècles, ses racines viennent de l'Île Sacrée du Nord, la Thulé mystérieuse, située dans le cercle Polaire Arctique d’aujourd’hui et où, dans un passé encore plus lointain, aurait habité la Race Hyperboréenne.
Depuis lors, la Sagesse occulte de ces Dieux est passée sous forme de mythes et de légendes de race en race et de génération en génération, jusqu'à arriver à cette époque actuelle.
Aux environs du Xème siècle, les moines irlandais qui avaient migré vers l'Islande, cherchant la solitude et le recueillement, entrent en contact avec les Vikings, commencent à établir des règlements en Islande et à reprendre par écrit certains des poèmes païens qui circulaient chez les Vikings.
Par conséquent, presque tout le matériel qui existe actuellement sur la Mythologie Nordique provient de l'Islande.
Ce matériel est divisé en deux groupes : Les Eddas (sur le sens desquels les études faites ne sont pas d'accord, mais nous nous permettons de suggérer qu'il pourrait dériver de la racine "Ed" qui signifie "acte solennel, serment") et les poèmes Scaldiques (de l’ancien "Skáld" norvégien : "poète").
Les Eddas sont composés de deux manuscrits : le premier, appelé "Codex Regius" composé de 29 poèmes complets ou fragmentaires, a été gardé à Copenhague (Danemark) jusqu'en 1971 et a été restitué à l'Islande. Le deuxième est composé de 7 poèmes, dont un n'est pas dans le Codex Regius. Ces poèmes contiennent des mythes religieux, des histoires sur les héros anciens et des conseils sur la vie quotidienne. Parmi eux, nous avons le Völuspa (qui signifie "les prophéties de la Sibylle"; en français : «Prédiction de la voyante »), le Havamal ("les paroles du Très Haut" ; en français : «Dits du Très Haut»), etc
Les poèmes Scaldiques comme "Le marin" cité précédemment, au contraire, contiennent des événements historiques, des récits de la vie quotidienne, une succession de rois, batailles, etc.
Finalement, nous avons les "sagas" (récits) en prose, attribuées la plupart d’entre elles à un dirigeant et poète de l'Islande au XIIIème siècle, appelé Snorri Sturluson, qui reprit dans ces "sagas", entre autres choses, des éclaircissements et des explications sur les poèmes de l’Edda, ce qui fut une grande aide pour mieux comprendre ces mythes.
Quand on étudie les Eddas, on se rend compte que la tradition ésotérique du peuple Nordique a été profonde et extrêmement riche, mais elle s'est malheureusement beaucoup perdue. Certains des poèmes au contenu ésotérique sont incomplets et sont mélangés avec de nombreuses parties sans transcendance. Ainsi, par exemple, dans le Havamal ("Dits du Très Haut") il y a seulement un petit fragment au contenu ésotérique profond (par la suite il est repris) qui faisait sans doute partie d'un texte beaucoup plus vaste. Le reste du Havamal, ce sont des conseils sur le vécu quotidien, mais sans grande transcendance.
Néanmoins, ce qui nous est parvenu est suffisant pour que notre âme assoiffée de sagesse puisse se délecter avec les "Dits du Très Haut".
Ainsi commence le mythe de la création dans le Völuspa (les prophéties de la Sybille ; en français : «Prédiction de la voyante») :
J'entends et vois des gens sacrés
Grands et petits, dans le royaume de Heimdal (gardien de la demeure des Dieux)
Tu me demandes Valford (père des guerriers, autre nom de Odín), que je te conte
les anciens mythes des hommes,
qui séjournent dans les profondeurs de la mémoire
Le monde commença dans un âge d'or
Souvenir des géants nés aux commencements des temps,
Qui m'ont élevé en des temps très éloignés,
Neuf mondes je me rappelle, les neuf racines de l'arbre du pouvoir
(ceci se réfère à l'Yggdrasil, l’arbre cosmique)
Qui soutenait les mondes et aussi les mondes sous la Terre.
Aux commencements du temps il n'existait rien ;
Il n'existait pas le sable, ni la mer, ni les vagues froides,
Il n'existait pas la terre, ni les cieux élevés ;
Seulement un grand vide ; surgi du néant,
Jusqu'à ce que les fils de Bur (les Dieux) aient levé les terres,
ils créèrent la Terre du milieu (le monde physique), un lieu incomparable.
Depuis le Sud brilla le soleil sur un monde de roches.
L'herbe commença à croître et les champs reverdirent.
Les Aesir (une des deux lignées de Dieux) se sont réunis en Idavoll
de hauts temples et des autels furent levés
ils établirent des forges pour faire de riches trésors
inventèrent les tenailles et les outils (pour travailler dans les forges)
* * * * *
Les vers poursuivent en parlant de la création. Mais nous allons le résumer en nous aidant des récits contenus dans d'autres poèmes :
Au début, il existait seulement un grand abîme vide appelé « GINNUNGAGAP » et « l’YGGDRASIL », l’arbre cosmique qui soutenait les mondes. Dans les racines de cet arbre, il y avait deux grands royaumes, un de feu appelé MUSPELL, et un autre d’obscurité et de ténèbres appelé NIFELHEIM. Entre les deux royaumes, il y avait HVERGELMIR, un grand chaudron avec de l’eau bouillonnante qui alimentait les eaux des douze grands fleuves qui flottaient sur le grand abîme vide "GINNUNGAGAP", et en tombant dans ce précipice, ils formaient des blocs de glace géants (ceci est le "chaos" originel de toutes les religions primitives).
A l’aurore de l'existence, les flammes de feu du royaume de MUSPELL tombèrent sur les blocs de glace, en formant de gigantesques nuages de vapeur qui surgirent du grand abîme, formant les éléments, l'espace et un grand océan et la terre, au début congelée (nous voyons ici le feu fécondant les eaux, origine des mondes, des bêtes, des hommes et des Dieux).
Alors apparaît à la création la vache “AUDHUMLA” (la Mère Espace). Elle commence à lécher et faire fondre la glace, et libère de celle-ci le géant BUR, et, des gouttes de glace fondue, se forme le géant de glace YMIR (divins hermaphrodites, qui surgirent de l’absolu à l'aurore de la création) ; ils sont nourris par quatre rivières de lait qui coulent de leurs poitrines.
Les mondes apparaissent soutenus par l'arbre sacré, l'YGGDRASIL, l'arbre de la vie qui soutient les neuf mondes (dimensions supérieures), la MIDGARD (terre des hommes ou monde physique), et le NILFLHEIM (les infradimensions). Ces mondes étaient soutenus par ses branches, et trois de ses racines communiquaient. C’est ici l'arbre de la Kabbale avec ses Séphiroths et les Kliphos.
De l'union de BOR (frère de BUR) et d’une géante naissent les Dieux. Les premiers Dieux sont ODÍN, VILI et VE.
À partir d'ici, il y a deux versions:
L’une dit que le géant YMIR dormait, et des gouttes de sueur de son bras gauche naquit le premier couple humain ASK et EMBLA (Adam et Eve). Mais le géant YMIR porte en lui-même les semences du mal (l'Ego) et ses autres descendants seront "les géants de glace" incarnation du mal, de l'Ego, et de la chute angélique, s’établissant à partir de ce moment une lutte à mort entre les Dieux et les géants de glace, ce qui sera le centre de toute l’épopée nordique jusqu'au dénouement final terrible dans le RAGNAROK.
L'autre version dit qu'Odin, Vili et Ve tuent le géant de glace Ymir et créent la terre comme le rapporte le "Vafpruonismal" (les histoires de Vafthrudnir):
De la chair d'Ymir la terre a été créée,
et de ses os, les roches, le firmament du ciel fut fait avec le crâne du géant de glace,
et la mer s'est formée de son sang.
* * * * *
Et ensuite, fut créé le premier couple humain, d'un morceau de bois; Odín avec son haleine leur a donné vie, Ve leur a donné les sens, et, Ve leur a donné l'intelligence.
Voici, en résumé, l'histoire de la création. À partir d'ici, les poèmes continuent, comme nous disions, par une lutte entre les Dieux et les géants de glace, incarnation du mal.
Nous pouvons voir les parallèles entre ces histoires de la création et la genèse biblique, avec l'arbre de la Kabbale hébraïque, ou avec les récits mésopotamiens de la création par le feu et l'eau, ceci nous indique que tout le récit Nordique de la création est une pure alchimie sexuelle...
Les Dieux avaient leur résidence dans ASGARD (les mondes supérieurs, les cieux) qui était uni avec le MIDGARD (monde physique) à travers un arc-en-ciel de feu gardé par le Dieu HEIMDALL.
Ils vivaient heureux et se nourrissaient des "pommes de la jeunesse", cultivées et gardées par la Déesse IDUN, et grâce auxquelles ils se maintenaient toujours jeunes et pleins de vitalité
Mais dans l'Asgard il y avait des demeures différentes, et il y avait aussi deux lignées de Dieux, entre lesquelles il arrivait quelques conflits, bien que finalement ils vivaient tous en harmonie : les AESIR de nature guerrière qui demeuraient dans VALHALLA, et dont le chef était ODÍN, et les VANIR (de nature inférieure, Dieux de la fertilité, la nature, etc..) qui demeuraient au VANAHEIM.
Cette distinction entre les Dieux est unique, ceci ne se trouve pas dans la majorité des autres Théogonies, et c'est la distinction entre les Dieux de la Voie directe et les Dieux Nirvaniques. Toute l’épopée Nordique traitera des Aesir et très peu des Vanir, ce qui indique clairement que la Mythologie Nordique est un enseignement ésotérique de la Voie directe...
ODÍN, le KETHER de la Kabbale, appelé aussi Woden ou Wotan, est le “Père des Dieux”, on le connaissait aussi comme le "Seigneur de la guerre" (intérieure) et comme père des "morts glorieux" (morts psychologiques). Sa résidence était le Valhalla et, depuis son trône, on contemplait les neuf mondes. Deux oiseaux (Ravens) l'accompagnent et ils l’informent de tout ce qui se passe dans les neuf mondes.
Il était aussi le plus sage des Dieux, mais obtenir la sagesse ne lui a pas été facile. Sur beaucoup de gravures, on le représente avec un seul oeil. Nous verrons pourquoi en connaissant son histoire.
Depuis sa naissance il se sentait avide d'atteindre la Sagesse; après avoir cherché où il pourrait la trouver, il sut que dans les racines de l'arbre sacré (l'Yggdrasil) se trouvait un puits dont l'eau donnait la Sagesse. Ce puits était gardé par la tête de Mimir, une Déesse qui avait été décapitée. Après être parvenu à descendre jusqu'au puits dans les racines du grand arbre (la descente à la neuvième sphère), il se trouva devant la tête de Mimir (la décapitation psychologique) qui lui posa comme condition de lui donner un de ses yeux (le sacrifice) pour le laisser boire au puits de la Sagesse...
Odín il n’y a pas de doute, sacrifie un de ses yeux pour pouvoir boire de la source de la Sagesse. Il connaît des choses ineffables et acquiert la Sagesse (la Maîtrise), mais a besoin de plus, le pouvoir sur la vie et la mort (la Christification)...
Je sais que je fus accroché à cet arbre que le vent frappe,
en me balançant pendant neuf longues nuits,
blessé par le fil de ma propre épée,
versant mon sang pour Odín,
moi-même en offrande à moi même :
attaché à l'arbre
dont les racines, aucun homme ne sait
où elles se dirigent.Personne ne me donna à manger,
personne ne me donna à boire.
Je contemplai le plus profond des abîmes
jusqu'à ce que je voie les runes.
Avec un cri de rage je les saisis,
et je tombai ensuite évanoui.Neuf terribles chansons
du glorieux fils de Bolthor j’appris
et je pris du vin glorieux (*)
servi par Odrerir.J’obtins du bien-être
et aussi de la sagesse.
Je sautai d'un mot à un autre mot
et d'un acte à un autre acte...
(Dits du Très Haut : Havamal)
(*) Nous avons traduit par vin "le mead", une boisson alcoolisée très appréciée par les Vikings.
Dans ce récit, Odin est accroché à Yggdrasil, blessé à mort dans un sacrifice volontaire pour ensuite ressusciter plein de pouvoir et de sagesse. Après cette expérience, la légende conte qu'il acquiert le pouvoir sur la vie et la mort.
Ce récit a surpris les étudiants par ses similitudes avec la crucifixion du Christ Jésus. De plus, comme nous dit le V.M. Samael Aun Weor, la vie de Jésus représente symboliquement les processus de la Christification par lesquels tout Initié doit passer jusqu'à obtenir la résurrection du Christ dans son coeur...
Ainsi, il est bien naturel de trouver ce récit dans un enseignement de la Voie directe, qui vient de la Race Hyperboréenne, où, en des temps lointains, s’étaient incarnés les grands Maîtres de ce Maha-manvantara.
Ce récit fait partie d'un autre, plus vaste et sûrement d'une grande valeur initiatique, mais qui a été malheureusement perdu au cours des siècles.
Ensuite, de nombreuses histoires seront les batailles que mena Odin, avec son épée magique, et ses guerriers contre les géants de glace. En outre, ayant connaissance du destin qui attend les Dieux, il va réunir dans le Valhalla les âmes des héros morts au combat pour former une armée dans l'attente de la bataille finale dans le Ragnarok.
De là, dérive le fait que les Vikings étaient très audacieux, puisqu’ils avaient la croyance que s’ils mouraient héroïquement au combat, ils iraient au Valhalla (la résidence des Dieux) faire partie de l'armée d'Odin.
Nous n’allons pas faire référence, dans ce travail, aux RUNES citées dans le poème précédent, ce serait alors trop long. Nous conseillons au lecteur intéressé le livre "Magie Runique" du V.M. Samael Aun Weor.
Balder est le Christ dans la Mythologie Nordique, le fils d'Odin et le père de FORSETI (Dieu de la justice).
La légende raconte que depuis qu’il était petit, il souffrait de cauchemars terribles qui présageaient sa mort. Alors sa mère décida de faire quelque chose. Elle parcourut les neuf mondes en faisant promettre à tout être vivant, animal, végétal et minéral qu'ils ne blessent jamais Balder. Tous les êtres vivants font ce serment sauf la plante du gui. Sa mère ne donne pas d’importance à ce fait et croit qu'elle a résolu le problème...
De cette manière, Balder devient immortel. Les Dieux du Valhalla se divertissent en lui envoyant des flèches qui ne lui font pas la moindre blessure.
Mais LOKI, le Dieu du Feu, trahit les Dieux; il trompe le Dieu aveugle HODR: il lui donne une flèche dont la pointe a été faite d’une plante de gui. Le Dieu aveugle tire une flèche sur Balder et celui-ci tombe blessé à mort.
Nous voyons ici dans ce passage comment le Dieu du Feu, en trahissant les Dieux (la fornication), assassine le Christ Intime en nous, fait identique à ceux d'autres enseignements ésotériques: Osiris assassiné par Seth, Hiram Abiff par les trois traîtres, etc.
Quand Balder est dans son lit de mort, Odin lui dit quelques mots à l’oreille. Personne ne sait ce qu'il lui dit, mais la légende raconte que c’est la promesse de la résurrection après la purification du monde après la grande catastrophe dans le Ragnarok.
Mais tous les Vikings n’étaient pas aventureux, marins et guerriers. Logiquement, il y avait des fermiers, des agriculteurs, des amoureux de la terre et de la famille.
Ainsi, comme les premiers sentaient une prédilection pour ODIN, qu’ils appelaient "Père de la guerre", les seconds préféraient THOR pour son caractère noble et bonasse.
Thor était fils d'Odin tout comme Balder, et il était très vénéré. C'était le Dieu de l’éclair et du tonnerre et il ressemblait tellement à Zeus - Jupiter, que quand les anglo-saxons ont adopté le calendrier romain, ils lui ont assigné le cinquième jour de la semaine, jeudi (jour de Jupiter), "Torsdag" (jour de Thor) en suédois.
Les noms de "Freyr" et sa soeur jumelle "Freyja" signifient "Seigneur" et "Dame". Ils sont Seigneur et la Dame des mondes, le feu qui brûle dans tout ce qui existe; ils représentent le Troisième Logos; ils correspondraient au Shiva-Shakti de la mythologie hindouiste.
Freyr fut un des Dieux les plus vénérés avec Odin et Thor. C'était le Dieu de la fertilité avec Freyja, et il contrôlait le soleil, la pluie, la fécondité et la paix.
Il y a une statue de ce Dieu dans le temple d'Uppsala (Suède) datant de 1200 où on le représente avec une tête triangulaire, une grande langue (le verbe) et un grand phallus en érection...
Freyja, pour sa part, était la Déesse de l'amour et de la volupté, Dévi Kundalini, et parcourait les cieux à la recherche de son aimé dans un char tiré par des chats, et accompagnée par les esprits de l'amour tout comme Cupidon.
< Le Sphinx Date de l’Atlantide | LE POPOL VUH (Le Livre du Conseil) > |
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